Histoire et patrimoine

Patrimoine naturel

Selon l’Inventaire des arbres remarquables de Poitou-Charentes, il existe 6 arbres remarquables sur la commune voir la liste : 

  1. Aubépine
  2. Chêne hybride
  3. Chêne pubescent
  4. Chêne sessile
  5. Chêne vert

BASCULE DU XIX° SIÈCLE

Ce type de bascule traditionnelle existait dans presque toutes les communes de Saintonge.Elle est constituée d’un plateau de bois formé de planches juxtaposées avec des bords en pierre. Une barre de fer soutenue par deux piliers en pierre permettait l’attelage des animaux. L’appareil de mesure est enfermé dans un coffre métallique cadenassé, situé sur le côté lingitudinal et camouflé par des frondaisons.Cette bascule municipale a été utilisée par les agriculteurs jusque dans les années 1960.

CAHIER DE DOLÉANCES DE 1789

Un cahier tout simple, sans prétention, dans lequel on trouve les doléances les plus basiques de la France profonde à cette période.

1789 – Meursac (17) et Les Epeaux : cahier de doléances de la paroisse

CAMP GAULOIS

Motte féodale du XI ou XIIème siècle, modeste ancêtre des châteaux forts

Dans notre commune, proche du lieu-dit « Chez Bonneau », appelé localement « Le Chatia », subsistent des vestiges d’une motte féodale, c’est-à-dire, d’un ancien édifice de terre autrefois surmonté d’une fortification en bois et entouré d’un fossé circulaire de 4 à 5 mètres de profondeur.

Ce lieu a été interprété à tort comme un « ancien camp gaulois », appellation utilisée sur une carte postale ancienne et souvent reprise, sans vérification. Or, les modes de construction, les matériaux, la structure ne correspondent pas aux oppida de cette époque.

Une campagne de fouilles archéologiques et une recherche archiviste seraient les bienvenues pour éclaircir les nombreuses zones d’ombre qui demeurent.

Cette motte est située dans une propriété privée au sein d’un bois très endommagé par la tempête de 1999. N’étant pas sécurisé, cet endroit reste interdit au public.

Une motte féodale chez Bonneau.

On distingue, dessinée par les cimes des arbres, la couronne en surélévation correspondante au rempart interne. Le fossé externe est également marqué en creux.      

Après la période gallo-romaine commence la longue période médiévale, puisqu’elle s’étend du Ve au XVe siècle environ. Les témoignages purement archéologiques de ce millénaire sont peu nombreux dans le Pays Royannais. Mais cette situation est abondamment compensée par un très grand nombre de logis et châteaux en parfait état de conservation et d’entretien. Sans pouvoir les présenter tous, nous vous en proposons un palette représentative.

Le très célèbre « Camp de César » qui ne doit rien aux Romains, mais appartient plus sûrement au monde médiéval, puisqu’il s’agit des restes d’une motte féodale.

(photo Jacques DASSIÉ)

ÉPÉE EN BRONZE

Pointe d’une épée en bronze (collection privée) trouvée dans les années 1980 par un agriculteur à proximité du château de Chatelars, datée de 1800 avant JC.

Ce bout de métal a été réutilisé comme poignard. Il est long de 13.50 et large de 3.50 cm.

Sa présence atteste d’une activité humaine sur la commune et conforte l’hypothèse des sociétés savantes de l’existence d’une fonderie de bronze vers MESCHERS. Des écrits du début du XXème siècle situe MEURSAC sur la route du bronze allant de PONS à OLERON

(Photo et commentaires de Jean CHATELIN)

ÉGLISE

Les origines de ce sanctuaire remontent aux premiers temps de la chrétienté en Saintonge.

Sous le choeur de l’église se trouve une crypte monolithe paléochrétienne (IV° – V° siècle).

Une église romane du XII° siècle, à nef unique de quatre travées, forme le corps occidental de l’édifice actuel. A cette partie romane, se juxtapose un vaste corps oriental gothique comprenant deux bras de transept qui encadrent l’ancien carré roman, un choeur légèrement désaxé par rapport à la nef et largement ouvert sur deux chapelles latérales.

La sculpture intérieure voit coexister des chapiteaux romans de la nef et de la croisée du transept avec le décor gothique des chapiteaux, des clés de voûte et des culots à têtes humaines sur lesquels retombent les nervures des voûtes d’ogives des chapelles latérales.

Le clocher du XIV° siècle a nécessité le renforcement des supports de la croisée du transept au XV° siècle, en 1488, par un doublement de l’arc roman qui le séparait de la nef.

L’arc gothique tardif se reconnaît à ses moulurations prismatiques.

Crypte monolithe accessible au public.

Autel en bois doré du WVII° siècle.

CHÂTEAU DE CHATELARS

Le Château de Chatellars de MEURSAC est une propriété privée.

Ce monument date du XV et XVI° siècles et fait partie des trois constructions répertoriées de MEURSAC avec l’église Saint-Martin classée le 10 février 1909 et le camp Gaulois classé le 6 octobre 1936.

Le château est inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques par arrêté du 19 septembre 2001.

Il n’est pas ouvert au public.

ÉVOLUTION DÉMOGRAPHIQUE

L’évolution du nombre d’habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à MEURSAC depuis 1793.

MEURSAC compte 1 455 habitants (INSEE au 1er janvier 2015).

Évolution démographique entre 1793 et 1851 :1793 1800 1806 1821 1831
1836 1841 1846 1851 1360 1316 1166 1491 1590 1545 1453 1473 1440
Évolution démographique entre 1856 et 1896 :1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1502 1562 1540 1515 1503 1516 1470 1380 1381
Évolution démographique entre 1901 et 1954 :1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1322 1297 1240 1074 1061 1046 1052 1003 1031Évolution démographique après 1962 :
 1962  1968  1975  1982  1990  1999 2009 1037    975    916     909     922  1006 1354  

FONTAINES

Fontaine sise 12, rue des Écoles et rénovée en 2001.

Fontaine sise 2, rue des Écoles et restaurée en 2012.

MONUMENT AUX MORTS ET NOS SOLDATS

Nous supposons que le monument aux morts a été construit vers 1921 suivant les séances du Conseil Municipal du :

  • 24/08/1919 : Érection d’un monument aux « morts pour la France » : 
  • 24/07/1921 :
    • Adoption d’un plan et devis du monument aux morts de la grande guerre
    • Choix de l’emplacement du monument des morts de la grande guerre
  • Lettre mort pour la France

    pdf | 449,62 Ko | 05 Avril 2023

Morts pour la France mentionnés sur le monument aux morts de Meursac

  • Liste des soldats

    pdf | 263,08 Ko | 05 Avril 2023

Du Ministère des pensions

Le livre d’or permet de connaître pour chaque soldat les nom et prénom, date et lieu de naissance, grade et régime d’appartenance, date et lieu de décès. Le lieu de sépulture, en revanche, n’est pas indiqué.

En principe, les personnes mentionnées sur le livre d’or sont celles qui sont nées ou résidaient dans la commune au moment de la mobilisation, mais un flou a longtemps subsisté sur cette question ; c’est ce qui explique, pour une part, les divergences entre les listes communales de Morts pour la France et les noms portés sur les monuments aux morts.

Une pensée pour nos poilus de la guerre de 1914-1918 dont certains sont inhumés au cimetière de MEURSAC :

PUITS OBUS

Puits du XIX° siècle situé au Piagnon.

Puits en pierre en forme d’obus avec une ouverture rectangulaire pour accéder à la source mais aussi d’une pompe.

Propriété privée

PERSONNALITÉS LIÉES A LA COMMUNE

  • Auguste FORESTIER (1811-1873), ingénieur, inventeur, propriétaire du château de La Mothe à MEURSAC.
  • Georges FORESTIER (1838-1905), ingénieur, inspecteur général des Ponts et chaussées, président du Congrès international de l’automobile en 1900, propriétaire du château de La Mothe à MEURSAC, conseiller municipal de MEURSAC.
  • Paul YVON, dit « Le Beurchut », était un auteur et conteur saintongeais. Sa maison, « Ma feurmijouère » (Ma fourmilière, en saintongeais), se trouve aux Épeaux de MEURSAC. Il était passionné par Napoléon III, et par l’histoire de sa région. Parlant couramment le saintongeais, il a écrit plusieurs œuvres et a enregistré un disque de fables dans cette langue. Une photo le représentant au milieu des vignes dans son costume traditionnel charentais, avec sa canne et ses moustaches très travaillées à la Napoléon, a servi à illustrer une étiquette d’une marque de pineau des Charentes portant son nom : «Le Beurchut ».
  • Ulysse GORRIN (1884-1965) : (Ec. fr.) peintre des paysages de Bretagne et de la région de Saintes. Il exposait aux Artistes français depuis 1929 ; médaille d’argent en 1936 ; prix Corot ; Médaille d’or en 1949 ; chevalier de la Légion d’Honneur en 1951. Il fut conservateur du musée de Saintes (Cf. Bénézit)

SITE NÉOLITHIQUE

Avant JC avec des chicanes d’entrées caractéristiques.

Il est situé au lieu-dit « La Casse du loup », section E.

Ce site est la preuve d’une présence humaine constante. Découvert par Jacques DASSIÉ avec d’autres sur la commune (cinq à ce jour).

UN PEU D’HISTOIRE LOCALE (d’après Jean CHATELIN, amateur d’histoire)

HISTOIRE GENERALE :

  • Préambule

    pdf | 314,96 Ko | 05 Avril 2023

  • Crypte antique, la route du sel et de la Seudre

    pdf | 127,75 Ko | 05 Avril 2023

  • Souterrains de MEURSAC

    pdf | 548,61 Ko | 05 Avril 2023

  • Le domaine de la Mothe

    pdf | 1,92 Mo | 05 Avril 2023

  • Les Templiers

    pdf | 228,61 Ko | 05 Avril 2023

  • La Cour de Chézac

    pdf | 121,63 Ko | 05 Avril 2023

  • De Soubirat à Beaunant en passant par Chalbart et Rabeaudeau

    pdf | 20,06 Ko | 05 Avril 2023

  • La Souterraine (2019)

    pdf | 60,88 Ko | 05 Avril 2023

ANECDOTES :

  • Les pierres qui nous parlent

    pdf | 4,25 Mo | 05 Avril 2023

  • Personnages célèbres et oubliés de l’histoire de MEURSAC

    pdf | 8,22 Mo | 05 Avril 2023

Haut de page